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Utilisation de polymères de chitosane dans la formulation de peintures marines anti-salissures

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Laliberté-Bonnet, Claudie (2005). Utilisation de polymères de chitosane dans la formulation de peintures marines anti-salissures. Mémoire. Rimouski, Québec, Université du Québec à Rimouski, Institut des sciences de la mer de Rimouski, 86 p.

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Résumé

Les conséquences environnementales découlant de l'utilisation de peintures antisalissures
à base de métaux lourds ont mis en évidence l'urgence de développer de
nouvelles alternatives sécuritaires pour le milieu marin. Des composés écologiques
capables de restreindre la croissance des salissures, et particulièrement des premiers
stades bactériens et algaux, sont recherchés. Polymère abondant et dérivé de résidus de
crevettes, le chitosane possède des propriétés antibactériennes et antialgales bien
connues qui pourraient s'avérer utiles en tant qu'ingrédient bioactif dans une peinture
anti-salissure. Des polymères de chitosanes, variant en poids moléculaire et en degré de
désacétylation, ont été ajoutés à une peinture marine commerciale au polyuréthane et à
la silicone, Easypoxy. Leur efficacité a été comparée avec des peintures anti-salissures
existantes dans un test d'immersion statique effectué dans des eaux nordiques et salées.
Les résultats, obtenus suite à des analyses biologiques et chimiques détaillées des
premiers moments de la colonisation, démontrent une activité antibactérienne du
chitosane. Cependant, les peintures au chitosane, tout comme les peintures sans additif
Easypoxy, n'ont démontré aucune action anti-algale. De plus, les observations
microscopiques révèlent une plus grande diversité de diatomées à la surface des
peintures au chitosane et de la peinture Easypoxy qu'à la surface des peintures à base de
cuivre, indiquant une action anti-algale réelle et ciblée de l'oxyde de cuivre. Bien
qu 'une efficacité antisalissures, autant antibactérienne qu'antialgale, des peintures à
base d'oxyde de cuivre, Bottomkote XXX, soit observée, et particulièrement celles
auxquelles les biocides organiques Sea-Nine 211 et Copper Omadine sont ajoutés, le
poids total de matière organique récolté à la surface des plaquettes n'est pas
significativement différent d'une peinture à l'autre, même après 63 jours d'immersion.
À long terme, l'emploi du cuivre et de biocides n'apparaît pas être avantageux. La
biomasse totale mesurée à la surface d' Easypoxy semble toutefois présenter des valeurs
supérieures aux autres. Toutes les méthodes utilisées ont bien sûr permis de comparer
l'efficacité des différentes peintures testées, mais aussi de suivre de façon précise et
détaillée la progression de la colonisation par les salissures marines dans les premiers
temps d'immersion des structures marines dans les eaux froides du Saint-Laurent. De
plus, les résultats obtenus démontrent bien que l'utilisation du chitosane en tant
qu 'agent anti-bactérien combiné à un composé anti-algal écologique pourrait s'avérer
une perspective de développement de peintures mannes sécuritaires pour
l'environnement.

Type de document : Thèse ou mémoire de l'UQAR (Mémoire)
Directeur(trice) de mémoire/thèse : Pelletier, Émilien
Information complémentaire : Mémoire présenté à l'Université du Québec à Rimouski comme exigence partielle du programme de maîtrise en océanographie. Paraît aussi en éd. imprimée.
Mots-clés : Chitosane Polymere Peinture Marin Anti-salissure Biocide Efficacite
Départements et unités départementales : Institut des sciences de la mer de Rimouski (ISMER) > Océanographie
Déposé par : DIUQAR UQAR
Date de dépôt : 18 janv. 2011 18:07
Dernière modification : 18 janv. 2011 18:07
URI : https://semaphore.uqar.ca/id/eprint/340

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