Raymond, Alexandre (2017). La contagion émotionnelle : analyse de l'influence du niveau de stress perçu sur la sensibilité au processus de contagion émotionnelle. Mémoire. Rimouski, Québec, Université du Québec à Rimouski, Unités départementales des sciences de la gestion, 119 p.
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Résumé
RÉSUMÉ: Les effets nocifs du stress sur la santé des travailleurs exercent un impact non négligeable au sein des équipes de travail modernes (Wang, Gelfand, Hanges, Ostroff, Liao, & Zang, 2011). Or, il est possible pour une personne vivant du stress dans un environnement donné, de transmettre celui-ci à d’autres individus occupant le même espace social (Bakker, Westman, Hetty van Emmerik, & Peeters, 2009). Ce processus nommé contagion émotionnelle se définit comme étant une tendance à imiter et à se synchroniser de manière inconsciente avec un autre individu (Hatfield, Cacioppo, & Rapson, 1993). La présente étude s’intéresse à l’analyse du lien entre le stress perçu et la vulnérabilité à la contagion émotionnelle. Le stress, se définit comme une réponse non spécifique du corps à l’ensemble des demandes que celui-ci reçoit (Selye, 1973). Ainsi, l’hypothèse 1 se présente comme suit : Le niveau de stress perçu a une relation significative sur la sensibilité à la contagion émotionnelle des participants tandis que l’hypothèse 2 se présente de la manière suivante : La sensibilité à la contagion émotionnelle des émotions négatives est corrélée plus fortement que celle issue des émotions positives en fonction du niveau de stress perçu. Afin de tester ces hypothèses, trois échelles de mesure sont utilisées. La première est une échelle de mesure globale du stress perçu développé par Cohen, Kamarck, & Mermelstein (1983). La seconde est une échelle de mesure du stress (DASS) mis à point par Lovibond et Lovibond (1995). La troisième est une échelle de mesure de la sensibilité à la contagion émotionnelle de Doherty (1997). Cette étude a été menée sur un échantillon de 197 étudiants universitaires.
Les résultats obtenus, au terme de cette étude, rejoignent, sur certains points, ceux de quelques études antérieures. Ainsi, le niveau de stress perçu a une relation significative sur la sensibilité à la contagion émotionnelle des participants. Plus précisément, cette étude a permis de faire ressortir un lien statistiquement satisfaisant pour les émotions négatives de la tristesse, de la colère et de la peur en plus de faire ressortir un lien plus faible et négatif pour les émotions positives de la joie et de l’amour. Ces résultats permettent donc de valider le lien entre le stress perçu et la sensibilité à la contagion émotionnelle. En effet, selon les résultats de cette étude, il est permis de conclure que le stress permet d’influencer la sensibilité à la contagion émotionnelle d’un individu, et ce, principalement, au niveau des émotions négatives. -- Mot(s) clé(s) en français : Contagion émotionnelle, transfert affectif, stress, émotions, transmission du stress, transmission émotions positives, transmission émotions négatives, sensibilité à la contagion émotionnelle. ABSTRACT: Stress in the modern working environment can have a great impact on team members and individuals (Wang, Gelfand, Hanges, Ostroff, Liao, & Zang, 2011). Indeed, it is possible for a team member who’s experiencing stress to transfer it to their colleague sharing the same work environment (Bakker, Westman, Hetty van Emmerik, & Peeters, 2009). This process named emotional contagion is defined as the tendency to automatically mimic and synchronize facial expressions, vocalizations, postures, and movements with those of another person and, consequently, to converge emotionally (Hatfield, Cacioppo, & Rapson, 1993). This particular study focus on the correlation between perceived stress and susceptibility to emotional contagion. Stress is defined here has the non-specific response of the body to any demand for change (Selye, 1973). Hypothesis 1 proposes that the perceived stress level will be related to emotional susceptibility to emotional contagion while hypothesis 2 propose that unpleasant emotions will have a stronger correlational link toward perceived stress than pleasant one’s. In order to test these hypothesis, three rating scale are use.
The first one is the global measure of perceived stress by Cohen, Kamarck, & Mermelstein (1983). The second one is the Depression Anxiety Stress Scale (DASS) by Lovibond et Lovibond (1995). The third one is the emotional contagion scale by Doherty (1997). A sample of 197 students from the University of Québec at Rimouski took part in this study. This experience ends up with results similar to those obtained in past studies. The results show a significant correlation between perceived stress and susceptibility to emotional contagion. Also, the results indicate a significantly stronger correlation between perceived stress and unpleasant emotions than those obtained with pleasant emotions. -- Mot(s) clé(s) en anglais : Emotional Contagion, Mood linkage, Stress, Mood, Emotion, Susceptibility to emotional contagion, Crossover.
Type de document : | Thèse ou mémoire de l'UQAR (Mémoire) |
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Directeur(trice) de mémoire/thèse : | Deschênes, Andrée-Ann |
Information complémentaire : | Mémoire présenté dans le cadre du programme de maîtrise en gestion des personnes en milieu de travail en vue de l'obtention du grade de maître ès sciences. |
Mots-clés : | Contagion Transfert Emotion Positif Negatif Stress Travail Vulnerabilite Sensibilite |
Départements et unités départementales : | Unités départementales des sciences de la gestion > Gestion des personnes en milieu de travail (Rimouski et Lévis) |
Déposé par : | DIUQAR UQAR |
Date de dépôt : | 26 oct. 2018 19:01 |
Dernière modification : | 26 oct. 2018 19:01 |
URI : | https://semaphore.uqar.ca/id/eprint/1406 |
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