Université du Québec à Rimouski, CEUDO, Castonguay, Yan, Hamouti, Rhizlane, St-Yves-Durand, Samuel et Cayrol, Alex (2017). L’entrepreneuriat technologique québécois : un phénomène comme les autres ? : rapport de recherche. ISBN 978-2-923711-96-6 [Monographie]
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Résumé
RÉSUMÉ: L’entrepreneuriat technologique est au coeur du développement économique du 21e siècle. De nouvelles entreprises développent quotidiennement des innovations technologiques et lancent de nouveaux produits liés à ces innovations. Ce type d’entrepreneuriat peut aider à la création d’une nouvelle industrie ou sauver une industrie en déclin. Bien qu’unique et singulier, l’entrepreneuriat technologique représente une avenue intéressante afin de soutenir le développement économique d’une région. Par contre, l’étude de ce phénomène est moins bien connue et documentée que l’entrepreneuriat classique, d’où l’importance de ce projet de recherche. Ce dernier est financé par la Ville de Lévis et a pour but de mettre en évidence les différents facteurs de succès et les obstacles de l’entrepreneuriat technologique. Pour cela, le processus d’innovation simplifié de Tiwari (2007) a été choisi pour faciliter la classification et l’analyse des résultats. Ce processus d’innovation est divisé en trois phases : conception, implémentation et commercialisation (marketing). Le but de la phase de conception est de générer et d’évaluer des idées, d’analyser les exigences et de planifier le projet technologique. La seconde phase, la phase d’implémentation, vise à construire et à développer le prototype, ainsi qu’à réaliser les tests techniques et du marché. Enfin, la phase de marketing permet d’enclencher la production et de pénétrer le marché, qu’il soit national ou international. Parmi les 11 entreprises qui ont collaboré à ce projet de recherche, une seule se situe encore dans la phase de conception, quatre travaillent dans la phase d’implémentation et se préparent à la phase suivante, et six commercialisent leurs produits dans la phase de marketing. Pour réaliser cette recherche, l’approche exploratoire a alors été choisie. En effet, sa démarche inductive permet de mieux comprendre ce phénomène moins bien connu qu’est l’entrepreneuriat technologique. Le but n’était pas de généraliser les résultats, ce qui a permis à l’équipe de recherche de réaliser un échantillonnage de convenance grâce à des organismes de soutien. Avec un échantillon de cette taille (11 entrepreneurs technologiques), les biais apportés par une méthode probabiliste auraient été trop importants. Le Comité éthique de recherche de l’Université du Québec à Rimouski a alors validé la méthodologie de ce projet de recherche. Les entrepreneurs ont ensuite été contactés par courriel expliquant le projet. Durant la même semaine, un appel téléphonique a été fait. Ainsi, 11 entrepreneurs technologiques ont pu être interviewés entre janvier 2017 et avril 2017. Les entrevues ont duré en moyenne une heure. Elles ont été enregistrées sur un support numérique puis intégralement retranscrites. Suite à une codification des verbatims ainsi réalisés, l’équipe de recherche, constituée de 4 chercheurs dans le domaine, a effectué une analyse thématique des données en utilisant le logiciel Nvivo version 11. Un portrait des entreprises participantes a ainsi pu être mis en lumière. Comme il a été dit précédemment, chacune des phases du processus d’innovation est couverte par les entreprises étudiées. Ces dernières sont variées en termes de secteur, d’âge et de nombre d’employés. Par exemple, cinq travaillent dans le secteur de l’énergie, deux dans les technologies de l’information et les secteurs suivants voient une des entreprises participantes y travailler : les médias numériques, la santé, la défense et la recherche universitaire et industrielle, et enfin les machineries et équipements. L’âge des entreprises est également diversifié : trois entreprises ont un âge supérieur à dix ans, deux entreprises ont entre cinq et dix ans, et six entreprises ont un âge inférieur à cinq ans. Enfin, cette variété est également visible dans la taille des entreprises. Quatre entreprises ont un nombre d’employés inférieur à 10, trois entreprises ont entre 10 et 29 employés, et quatre entreprises ont au moins 30 employés. Il est à noter que les entreprises qui réalisent leurs activités dans le secteur énergétique ne sont ni dans la même tranche d’âge, ni dans la même tranche de taille.
Les résultats présentés dans ce document traitent des facteurs de succès des projets d’entrepreneuriat technologique dans chacune des trois phases du processus d’innovation. Par ailleurs, les parties prenantes qui ont soutenu les entrepreneurs technologiques dans leurs projets, et ce, selon chacune de ces phases, sont également identifiées.
Lors de la première phase du processus d’innovation, soit la phase de conception, l’entrepreneur technologique devra veiller à solutionner un vrai problème, en comprenant bien le marché et le besoin de l’utilisateur. Concevoir le produit technologique prend un certain temps, souvent sous-estimé. Il faudra alors être attentif à la protection des secrets industriels, au choix technologique, sans pour autant être marié à la technologie. Du côté des finances, l’entrepreneur devra veiller à ses dépenses et à son capital disponible, en ayant une bonne structure financière. Il devra ainsi choisir et satisfaire les bons partenaires financiers, puisque le financement constitue l’un des principaux obstacles à l’établissement d’entreprises technologiques. Il lui sera nécessaire de bien s’entourer et de se faire défier par des gens détenant de hautes connaissances. Lors de cette phase de conception, les parties prenantes, notamment les universités et les fournisseurs de l’entreprise, peuvent apporter une contribution technique en procurant de l’aide spécialisée. Les incubateurs, les organismes gouvernementaux et même les gestionnaires de capital de risque fournissent, quant à eux, des opportunités aux entrepreneurs technologiques d’utiliser des infrastructures et des équipements spécialisés. Dans cette phase de conception, l’entreprise doit souvent se procurer certaines composantes importantes auprès des fournisseurs ou réaliser des expériences techniques avec l’aide des clients. Les parties prenantes peuvent aussi aider l’entrepreneur à structurer son projet. Elles accompagnent donc l’entreprise pour orienter ses projets, fournir du financement et apporter de la notoriété, ce qui est souvent le cas des universités. Elles fournissent des connaissances et des retours d’information sur l’appréciation des idées. Les agents de brevets, quant à eux, réalisent des études de brevabilité. D’autres parties prenantes, telles que les incubateurs et les universités, permettent d’évaluer le marché et les avocats, de gérer les ententes. Les parties prenantes peuvent ensuite permettre d’avoir accès à des séminaires et à des formations ainsi que de se construire un réseau de contacts tels que les associations professionnelles, les groupes de métiers, les incubateurs, les gestionnaires de capital de risque. Enfin, lors de cette phase de conception du processus d’innovation, les organismes gouvernementaux, les gestionnaires de capital de risque et les comptables peuvent aider l’entrepreneur à accéder à du financement pour développer ses idées. Dès la phase de conception, l’entreprise technologique nécessite l’intervention de partenaires financiers, puisque les investissements nécessaires afin de développer de nouveaux produits et services sont généralement élevés.
Ensuite, lors de la phase d’implémentation du processus d’innovation, l’entrepreneur aura besoin de premiers clients et devra se faire défier par les utilisateurs, pour bien développer une solution au problème. Des tests et essais seront nécessaires pour surmonter les défis techniques qu’il sera possible de réaliser en fractionnant l’information et en protégeant la connaissance. L’entrepreneur technologique aura alors besoin de fonds de roulement, de maîtriser ses dépenses et de profiter des subventions et des aides gouvernementales. Pour continuer à satisfaire les partenaires financiers, il devra bien gérer les relations avec ces derniers. Ainsi, il devra travailler en équipe, collaborer et avoir accès à des experts.
Dans cette phase d’implémentation, l’entrepreneur technologique peut bénéficier de parties prenantes pour accéder à des ressources, qu’elles soient humaines ou que ce soit des équipements ou des infrastructures, en mettant à la disposition de l’entreprise des conseillers ou des incubateurs de par la collaboration des universités. Les consultants partagent des connaissances utiles aux entrepreneurs. Par ailleurs, certaines parties prenantes, notamment les universités et les centres collégiaux de transfert technologique (CCTT), rendent disponibles des compétences spécialisées pour les projets technologiques. D’autres parties prenantes, comme les fournisseurs de l’entreprise, peuvent non seulement fournir des composantes aux projets, mais également soutenir les entreprises dans leurs demandes de subvention. Les parties prenantes peuvent aussi tout simplement donner du financement, comme les gestionnaires de capital de risque et certains programmes gouvernementaux. L’entrepreneur peut accéder à des services grâce à des consultants, des avocats, des organismes de certification et de réglementation et aux gouvernements, pouvant ainsi analyser son développement de produit, gérer légalement les ententes et fournir une dérogation en cas de contradiction avec une loi. De la même manière que dans la phase de conception, l’entrepreneur peut avoir accès à des clients, à des partenaires d’affaires privilégiés et à des contacts qui apportent leur soutien dans l’amélioration du produit, qui donnent des retours d’information sur le produit ou des idées d’applications nouvelles. Ces contacts, pouvant apporter ces bénéfices, sont nombreux : les associations professionnelles, les groupes de métiers, les clients, les fournisseurs, les universités et même la famille.
Enfin, lors de la dernière phase du processus d’innovation, soit la phase de marketing, il sera nécessaire de prouver les avantages du produit, d’avoir accès au marché et d’avoir une présence mondiale. Cette phase révèle des défis importants pour les entrepreneurs technologiques. Les ressources financières seront donc indispensables. En outre, il faudra définir des objectifs de vente réalistes, adopter un processus de commercialisation et porter une attention particulière aux barrières légales et de conformité. L’entrepreneur technologique devra aussi s’entourer d’un bon distributeur qui connaît bien le marché et la technologie. Dans cette phase également, l’intervention de partenaires financiers est généralement nécessaire, étant donné les coûts associés à la commercialisation d’un produit.
Afin de réaliser cette dernière phase du processus d’innovation, les consultants, les distributeurs, les incubateurs, les universités et les gestionnaires de capital de risque soutiennent les entrepreneurs en leur donnant accès à des ressources humaines ou financières, à des infrastructures, des équipements, des connaissances et des compétences spécialisées. Les gouvernements et les organismes de certification et de réglementation représentent des parties prenantes importantes permettant d’assurer une approbation légale à l’international, supportant ainsi les activités d’exportation et, par conséquent, la phase de marketing. Finalement, les clients peuvent être des ambassadeurs du produit technologique et fournir un retour d’information sur ce produit. Finalement, les bonnes pratiques entrepreneuriales découlant des facteurs de succès identifiés par les 11 entrepreneurs technologiques seront présentées pour chacune des trois phases du processus d’innovation. Par la suite, ce document identifiera les limites de l’étude, telles que la nature exploratoire de l’étude et la simplicité du modèle employé. De futurs projets de recherche pourront alors réaliser une étude confirmatoire pour estimer les facteurs de succès d’une phase en particulier. Des stratégies alternatives de financement, relevées par les répondants quelle que soit la phase, pourront être étudiées ou encore les rôles de parties prenantes particulières : les évènements d’entreprises, les conventions internationales, les mentors, les universités ou les organismes de soutien gouvernementaux. Enfin, il sera recommandé aux futurs entrepreneurs technologiques d’utiliser les résultats de cette étude pour mettre en place les facteurs de succès de leurs projets dès leur commencement. -- ABSTRACT: Technological entrepreneurship is at the heart of the economic development of the 21st century. New companies are developing technological innovations on a daily basis and launching new products linked to these innovations. This type of entrepreneurship can help create a new industry or save a declining one. Although unique and singular, technological entrepreneurship represents an interesting avenue to support the economic development of a region. However, the study of this phenomenon is less well-known and documented than classical entrepreneurship, hence the importance of this research project. It is funded by the City of Lévis and aims to highlight the various key success factors and the obstacles of technological entrepreneurship. To this end, the simplified innovation process of Tiwari (2007) was chosen to facilitate the classification and the analysis of the results. This process is divided into three phases: conception, implementation, and marketing. The purpose of the conception phase is to generate and evaluate ideas, analyze requirements, and plan the technological project. The implementation phase aims to build and develop the prototype, as well as to carry out the technical and market tests. Finally, the marketing phase allows production to start and penetrate the market, whether national or international. Of the eleven companies that have collaborated on this research project, only one is still in the conception phase, four are working in the implementation phase and are preparing for the next phase, and six are marketing their products in the marketing phase.
To carry out this research, the exploratory approach was then chosen. Indeed, its inductive approach makes it possible to better understand this phenomenon, technological entrepreneurship, which is known less to researchers. The goal was not to generalize the results, which allowed the research team to conduct convenience sampling through support agencies. With a sample of this size (11 technology entrepreneurs), the biases provided by a probabilistic method would have been too large. The Research ethics committee of the Université du Québec à Rimouski validated the methodology of this research project. The contractors were then contacted by e-mail, with a description of the project. During the same week, they were received a phone call. Thus, 11 technology entrepreneurs were interviewed between January 2017 and April 2017. The interviews lasted an average of one hour. They were recorded on a digital medium, then transcribed. Following a codification of the verbatim account thus produced, the research team, made up of 4 researchers in the field, carried out a thematic analysis of the data.
A profile of the participating companies could thus be highlighted. As mentioned previously, each phase of the Tiwari model (2007) is covered by the firms studied. The latter are varied, in terms of sector, age, and number of employees. For example, five work in the energy sector, two in information technology, and the following sectors are each linked to a participating firm: digital media, health, defense and academic and industrial research, and machinery and equipment. The age of the companies is also diversified: three are older than ten years, two are between five and ten years, and six are under five years old. Finally, this variety is also visible in the size of the companies. Four have fewer than 10 employees, three have between 10 and 29 employees, and four have at least 30 employees. It should be noted that the firms operating in the energy sector are not in the same age bracket, nor in the same size bracket.
The results presented in this paper address the success factors of the technology firms’ projects in each of the three phases of the innovation process. In addition, the stakeholders, who have supported the technology entrepreneurs in their projects in each of these phases, are also identified. During the first phase of an innovation process, the conception phase, the technology entrepreneur will have to solve a real problem, while understanding the market and the user well. Designing the technological product takes some time, often underestimated. It will then be necessary to be careful about the protection of industrial secrets, the technological choice, without being married to the technology. On the financial side, the entrepreneur will have to watch over his spending and his available capital, while having a good financial structure. He will thus have to choose and satisfy the right financial partners, as financing is one of the major barriers to set up technology enterprises. It will be necessary for him to surround himself with the right people and to be challenged by people with higher knowledge.
During this conception phase, stakeholders, including universities and the company’s suppliers, can make a technical contribution by providing specialized assistance. Incubators, government agencies, and even venture capital managers provide opportunities for technological entrepreneurs to use infrastructures and specialized equipment. In this conception phase, the company often has to get hold of some important components from suppliers or carry out technical experiments with the customers’ help. Stakeholders can also help the entrepreneur to structure his project. They support the entrepreneur by guiding these projects, providing funding and raising awareness, which is often the case with universities. They provide knowledge and feedback on the appreciation of ideas. Patent agents carry out studies of patent possibility. Other stakeholders, such as incubators and universities, are used to assess the market and lawyers to manage agreements. Stakeholders can make it possible to have access to seminars and trainings, and build a network of contacts such as professional associations, trade groups, incubators, and venture capital managers. Finally, during this conception phase, government agencies, venture capital managers, and accountants can help the entrepreneur access funding to develop his ideas. Right from the conception phase, the technology firm needs the intervention of financial partners, as the required investments to develop new products and services are usually high.
Then, during the implementation phase, the entrepreneur will need first customers and will have to be challenged by the users, to develop a solution to the problem well. Testing will be required to overcome technical challenges, which can be achieved by splitting the information and protecting the knowledge. The technological entrepreneur will then need working capital; he will also need to manage his spending, and to take advantage of government grants and subsidies. In order to continue to satisfy his financial partners, he will have to manage relations with them well. Thus, he will have to be a team player, collaborate, and have access to experts.
In this implementation phase, the technological entrepreneur can benefit from stakeholders to access resources like human resources, equipment, and infrastructure, by providing the firm with consultants or incubators through the collaboration of universities. Consultants share knowledge useful to the entrepreneurs. In addition, some stakeholders, such as universities and collegial technology transfer centers (CCTTs), provide specialized expertise for technological projects. Other stakeholders, such as the company's suppliers, can not only provide components to projects, but also support companies in their applications for subsidies. Stakeholders, such as venture capital managers and certain government programs, can also simply provide funding. The entrepreneur can access services through consultants, lawyers, certification and regulatory organizations, and governments. These stakeholders can help to analyze product development, legally manage agreements, and provide a waiver in the event of a contradiction incompatible with the law. In the same way as in the conception phase, the entrepreneur can have access to customers, to privileged business partners, and to contacts which support product improvement, provide feedback on the product or ideas for new applications. Several types of contacts can bring these benefits: professional associations, trade groups, customers, suppliers, universities, and even family.
Finally, during the marketing phase, it will be necessary to prove the benefits of the product, to have access to the market, and to have a global presence. This phase presents significant challenges for technology entrepreneurs. Financial resources will therefore be indispensable. Additionally, realistic sales targets, adoption of a marketing process, and special attention to legal and compliance barriers will have to be defined. The technological entrepreneur will also have to surround himself with a good distributor who knows the market and the technology well.
In order to carry out this last phase of the innovation process, consultants, distributors, incubators, universities, and venture capital managers support entrepreneurs by giving them access to human or financial resources, to infrastructures, and to specialized knowledge and skills. Governments and certification and regulatory organizations are important stakeholders allowing to ensure legal approval at the international level, thus supporting export activities and consequently the marketing phase. Finally, customers can be ambassadors of the technological product and they can provide feedback. During this phase, the intervention of financial partners is usually necessary because the commercialization costs are high.
Finally, good entrepreneurial practices, derived from the success factors identified by the 11 technology entrepreneurs, are presented for each of the three phases of the innovation process. Subsequently, this document will identify the limits of the study, such as the exploratory nature of the study and the simplicity of the model used. Future research projects will then be able to conduct a confirmatory study to estimate the success factors of a particular phase. Alternative funding strategies, identified by the respondents in any given phase, can be explored, also the roles of specific stakeholders: corporate events, international conventions, mentors, universities or governmental support organizations. Finally, it will be recommended to future technology entrepreneurs to use the results of this study to put in place the success factors of their projects from the very beginning.
Type de document : | Monographie |
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Information complémentaire : | Projet financé par le CEUDO (Centre d'expertise universitaire voué au développement des organisations) -- Partenaires : Ville de Lévis et UQAR |
Mots-clés : | Entrepreneuriat Technologie Innovation Developpement Conception Implementation Commercialisation Marketing Quebec |
Départements et unités départementales : | Unités départementales des sciences de la gestion > Centre d'expertise universitaire voué au développement des organisations (CEUDO) |
Déposé par : | DIUQAR UQAR |
Date de dépôt : | 13 déc. 2017 17:04 |
Dernière modification : | 12 mai 2021 15:54 |
URI : | https://semaphore.uqar.ca/id/eprint/1302 |
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