St-Laurent, Pierre (2006). Génération et propagation d'ondes barotropes dans le bassin de Foxe, le détroit et la baie d'Hudson. Mémoire. Rimouski, Québec, Université du Québec à Rimouski, Institut des sciences de la mer de Rimouski, 92 p.
Prévisualisation |
PDF
Télécharger (5MB) |
Résumé
La propagation de l' onde de marée M2 est étudiée dans une mer bordière du
Canada, la baie d' Hudson. L' étude examine particulièrement la dissipation mécanique
de l' onde, sous la glace et au fond , ainsi que la validité des équations
de Laplace. Les modes normaux voisins de M2 ont été calculés dans un domaine
fermé comprenant le système de la baie d' Hudson et une partie de l' Atlantique.
Avec la prise en compte de la friction au fond , les équations de marée de Laplace
(i. e. barotropes et linéaires) mènent à un mode normal voisin de M2 (14, 6 h) reproduisant
bien à lui seul les observations et les précédents modèles. L' écoulement
associé au mode est essentiellement représentable avec un simple potentiel
de vitesse (champ de courant irrotationnel) . La vorticité du mode n' est importante
qu ' à l' entrée du bassin de Foxe où se forme une gyre tidale. La partie du mode
correspondant à la baie d' Hudson montre un stockage de 12 000 TJ dans l'onde
avec un partitionnement f ~ 0, 7 et un facteur de qualité dissipatif Q D = 5.
Une dissipation au fond de 288 GW (en accord avec les estimations satellitaires)
est modélisée, cette dissipation ayant principalement lieu dans les hauts-fonds de
la rive est du bassin de Foxe. Le mode montre une oscillation quart de longueur
d' onde et des marnages de quatre mètres dans la baie d'Ungava. Ce résultat est
près du marnage observé de cinq mètres dans un petit bassin au sud-ouest de la
baie d ' Ungava (Leaf Basin). Le calcul des modes pour un domaine limité à la
baie d' Ungava montre, comme dans le mode de période 14, 6 h, une onde stationnaire
quart de longueur d'onde avec une période de 10, 6 h. Des observations
montrent un cycle saisonnier d'amortissement et/ou de déphasage de l' onde M2
sous la couverture de glace, l' amortissement étant maximal en décembre dans le
bassin de Foxe et en mars dans la baie d'Hudson. Un modèle numérique tridimensionnel
(couplé à un modèle dynamique-thermodynamique de glace de mer)
reproduit plusieurs éléments observés sauf dans la baie d'Hudson où la friction
est surestimée (C DJO = 4, 5 x 10-3) . La friction glacielle modélisée représente
en moyenne 37, 6 G W du 1 er déc. au 3 1 mai, soit 13 % de la friction moyenne
au fond. L' amortissement observé de l'onde M2 signifie que la friction glacielle
représente une friction supplémentaire à celle du fond. La friction due aux glaces
est surtout importante (0, 1 W m-2) dans le nord et l'est du bassin de Foxe, dans
la baie d'Ungava et dans la baie James.
Type de document : | Thèse ou mémoire de l'UQAR (Mémoire) |
---|---|
Directeur(trice) de mémoire/thèse : | Dumais, Jean-François et Saucier, François |
Information complémentaire : | Mémoire présenté à l'Université du Québec à Rimouski comme exigence partielle du programme de maîtrise en océanographie. Paraît aussi en éd. imprimée. |
Mots-clés : | Onde Barotrope Generation Propagation Bassin Foxe Detroit Baie Hudson Maree M2 Dissipation Modelisation |
Départements et unités départementales : | Institut des sciences de la mer de Rimouski (ISMER) > Océanographie |
Déposé par : | DIUQAR UQAR |
Date de dépôt : | 07 févr. 2011 14:43 |
Dernière modification : | 07 févr. 2011 14:43 |
URI : | https://semaphore.uqar.ca/id/eprint/128 |
Actions (administrateurs uniquement)
Éditer la notice |