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Sélection fine de l'habitat chez le renard arctique à l'Île Bylot

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Grenier-Potvin, Alexis (2021). Sélection fine de l'habitat chez le renard arctique à l'Île Bylot. Mémoire. Rimouski, Université du Québec à Rimouski, Département de biologie, chimie et géographie, 82 p.

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Résumé

RÉSUMÉ: Les impacts des prédateurs dans les écosystèmes sont fortement déterminés par leur distribution spatiotemporelle fine. L'étude de la sélection d'habitat permet de mieux comprendre les facteurs déterminant cette distribution. Toutefois, bien que l'influence des proies et des habitats aient été grandement étudiée, d'autres facteurs restent moins approfondis, comme l'influence de la territorialité et de l'utilisation d'une tanière de reproduction. De plus, la sélection d'habitat est un processus dynamique à diverses échelles temporelles, mais cet aspect n'est pas toujours considéré. Nous avons examiné l'effet de plusieurs variables environnementales et de variables liées aux interactions intraspécifiques sur la sélection d'habitat du renard arctique (Vulpes lagopus). Nous avons aussi évalué comment les renards modulent leur sélection d'habitat selon leur état comportemental et selon des variations de disponibilité des proies et de soins parentaux. Les facteurs considérés jouaient simultanément des rôles centraux pour la sélection d'habitat du renard arctique, et leur importance relative variait selon l'état comportemental et selon la progression de l'été. Les renards évitaient toujours la bordure de leur territoire. Les individus reproducteurs sélectionnaient la proximité à la tanière seulement durant la première période d'étude, qui correspond au moment où les soins parentaux sont les plus fréquents. Les zones de forte densité de nids d'oies étaient sélectionnées quand les renards étaient actifs mais étaient évitées au repos. Ces zones étaient moins sélectionnées après l'éclosion des œufs d'oies. Les réponses aux habitats de la toundra variaient au cours de l'été, mais les relations étaient plus difficiles à interpréter. Nos résultats suggèrent qu'en plus des proies et des habitats, les contraintes associées aux interactions intraspécifiques peuvent être d'importants prédicteurs de la sélection d'habitat des prédateurs. De plus, notre approche intégrant les états comportementaux et les variations temporelles de disponibilité des proies et de soins parentaux a permis d'approfondir les mécanismes associés à la sélection d'habitat. Nos résultats ouvrent de nouvelles avenues dans l'exploration des impacts spatiotemporels des prédateurs sur les proies dans la toundra, et ce, à une échelle fine rarement étudiée à ce jour. -- Mot(s) clé(s) en français : ancre spatiale, état comportemental, interactions prédateur-proie, mouvement, risque de prédation, sélection des ressources, territorialité, toundra arctique, Vulpes lagopus. -- ABSTRACT: The impacts of predators in their ecosystems are largely related to their fine-scale spatiotemporal distribution, and studying the habitat selection of predators allows to understand key drivers of their distribution. However, even if some drivers have been much studied, like prey distribution and habitat, other drivers like territoriality and the use of a breeding den have received far less attention. Moreover, habitat selection is a dynamic process at various temporal scales, and this aspect still needs to receive attention. We examined how several environmental variables and several variables associated to intraspecific interactions affected arctic fox (Vulpes lagopus) habitat selection. We also evaluated how fox modulate habitat selection according to their behavioural state and to temporal variations in prey availability and parental care investment. All considered predictors played central roles in fox habitat selection, and their relative importance varied depending on the behavioural state and temporal variations. Foxes always avoided territory edges. Reproductive individuals selected den proximity only during the first study period which corresponded to a high level of parental care. Higher goose nest density was selected when foxes were active but avoided when resting, and were less selected after egg hatching. Selection for tundra habitats also varied through the summer, but effects were harder to interpret. Our results suggest that intraspecific interaction constraints can be key spatial predictors of predator habitat selection simultaneously with prey distribution and habitat. Furthermore, our approach integrating behavioural states and temporal variations helps a mechanistic understanding of habitat selection. Our results open new avenues for exploring the spatiotemporal impacts of predators on tundra prey at fine spatial scales rarely examined. -- Mot(s) clé(s) en anglais : arctic tundra, behavioural state, spatial anchor, movement, predation risk, resource selection, predator-prey interactions, territoriality, Vulpes lagopus.

Type de document : Thèse ou mémoire de l'UQAR (Mémoire)
Directeur(trice) de mémoire/thèse : Berteaux, Dominique
Co-directeur(s) ou co-directrice(s) de mémoire/thèse : Gauthier, Gilles
Information complémentaire : Mémoire présenté dans le cadre du programme de maîtrise en gestion de la faune et de ses habitats en vue de l'obtention du grade maître ès sciences.
Mots-clés : Renard arctique ; Habitat ; Sélection ; Bylot, Île (Nunavut) ; Vulpes lagopus.
Départements et unités départementales : Département de biologie, chimie et géographie > Biologie
Déposé par : DIUQAR UQAR
Date de dépôt : 10 févr. 2022 20:59
Dernière modification : 10 févr. 2022 20:59
URI : https://semaphore.uqar.ca/id/eprint/1967

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